Candidat aux Conseil des Etats

Quatre questions à Emmanuel Gétaz

Quatre questions à Emmanuel Gétaz

Candidat au Conseil des Etats

Que peut apporter un candidat Les Libres au Conseil des Etats ?
Nous proposons de sortir de la logique des blocs gauche-droite pour le Conseil des Etats. Il est peu utile d’y envoyer deux élus qui s’opposent fortement. La représentation du canton de Vaud à Berne en serait affaiblie. A noter, de plus, que les deux grands blocs ne proposent aucune candidature féminine !

Dans le cadre de mon engagement politique, je cherche toujours à créer des liens, à privilégier les meilleures idées d’où qu’elles viennent, pour concrétiser des projets dans l’intérêt du plus grand nombre. Aux côtés d’une femme comme la Verte Libérale Céline Weber, par exemple, je serais heureux de représenter notre canton et toutes ses nuances politiques.

Pour les affrontements gauche-droite musclés, les deux blocs n’ont qu’à utiliser le Conseil national comme terrain de jeu, il est fait pour cela !

 Quels sont vos atouts personnels ?
Je connais très bien notre canton, son histoire, ses besoins, qui sont différents suivant que l’on parle des Préalpes, du Nord vaudois, du Plateau, du Chablais ou de l’Arc lémanique. Grâce à mes années à la présidence des Libres, grâce aussi à mes campagnes pour le Conseil d’Etat, j’ai beaucoup dialogué avec des représentant.e.s de toutes les régions vaudoises et je comprends leurs attentes.

Que préconisez-vous contre la perte de pouvoir d’achat ?
Pour la première fois depuis longtemps, le pouvoir d’achat est massivement attaqué par la hausse des prix. Le parlement doit prendre des mesures précises pour combattre cette inflation. Par exemple, les transports publics, les CFF en premier lieu, doivent stopper les hausses de tarif et même les baisser. A charge des pouvoirs publics de compenser les manques à gagner.

Et pour maîtriser les coûts de la santé ?
Il faut plafonner les coûts à charge des usagers. Un système de couverture forfaitaire par année doit être développé, si les essais en cours sont concluants. L’autre mesure, sur le plus long terme, est de développer massivement la politique de prévention.

La personne en charge de la santé au Conseil Fédéral ne devrait s’occuper que de cela et ne pas avoir en même temps le département de l’intérieur et la culture. La responsable de l’armée ne s’occupe pas en même temps des affaires étrangères ! S’il faut passer à 9 membres du Conseil Fédéral pour y parvenir, j’y suis favorable.