Notre programme en 10 points
Pouvoir d’achat
Pour lutter contre la perte de pouvoir d’achat, il est nécessaire de mieux contrôler les tarifs des transports publics, de l’électricité, des loyers et des coûts de la santé (développer la prévention et passer à une caisse unique pour les prestations de base). Des aides ciblées doivent soutenir la classe moyenne et les faibles revenus. Mieux reconnaître financièrement la garde des enfants renforcerait aussi le pouvoir d’achat.
Retraites
L’AVS et la LPP doivent être renforcés, tant au niveau de leur financement que du point du vue des rentes. Ceci peut être obtenu par la création d’un fonds souverain suisse, financé par les réserves de la BNS et par une meilleure allocation de la TVA.
Transition énergétique
Les énergies fossiles doivent disparaître, au profit d’énergies renouvelables suisses. La dépollution de l’air et sonore (grâce aux moteurs électriques) améliorera notre santé. Les milliards dépensés à l’étranger pour le pétrole et le gaz seront réinvestis dans l’économie suisse, créant d’excellents emplois, orientés vers l’avenir. Il faut un plan d’action massif pour l’isolation des bâtiments.
Formation et accès au travail
La formation est la richesse principale de la Suisse. Dans un marché du travail tendu, il faut faciliter l’accès aux emplois aux personnes en situation de handicap. Les mères (aidées par leur conjoint) doivent pouvoir reprendre leur travail sans obstacle. L’apprentissage, les écoles professionnelles, les universités et la formation continue sont les piliers de notre succès futur.
Sécurité
Notre armée doit pouvoir répondre aux menaces actuelles et futures et notre diplomatie travailler davantage pour la paix. Préparons-nous activement aux pénuries à venir. Les attaques informatiques et contre les données personnelles exigent d’adapter la législation et de participer à des règles internationales pour mieux protéger notre pays. Les migrants commettant des crimes sur le territoire helvétique doivent être interdits de séjour en Suisse.
Migration
La Suisse a besoin de migration dans certains domaines comme les soins, la construction, le tourisme, les nouvelles technologies et l’agriculture. Inutile de crier au loup, il faut continuer à organiser cette migration, selon des règles claires et avec un vrai contrôle. Les jeunes filles et les femmes issues de l’immigration d’autres cultures devraient, si nécessaire, bénéficier d’une protection particulière. L’Europe est le bassin d’immigration à privilégier. La formation devrait rester largement ouverte aux étudiant.e.s de l’étranger.
Mobilité
Le besoin de mobilité engendre de lourds désagréments (perte de temps, pollution, stress). La flexibilité des horaires de travail, le télétravail partiel, le renforcement des transports publics doivent être encouragés à tous les niveaux politiques.
Europe
Il n’y a pas de Suisse en bonne santé économique sans des relations solides et basées sur le long terme avec l’Europe. Les accords bilatéraux ont été sciemment affaiblis ces dernières années. Inversons cette tendance durant cette prochaine législature, grâce à des accords-cadres bénéfiques à la Suisse.
Agriculture
Une production locale et respectueuse de la biodiversité est l’objectif. La protection des exploitations familiales nécessite des modifications légales, notamment pour la reprise des exploitations par les prochaines générations d’agricultrices et d’agriculteurs. Les exigences phytosanitaires et pour l’élevage d’animaux en Suisse doivent aussi s’appliquer pour les produits importés.
Pas de Suisse à 10 millions d’habitants ! Notre territoire est limité, nos infrastructures de logement et de mobilité sont déjà insuffisantes. Ciblons la promotion économique sur les entreprises qui font appel principalement à des ressources humaines locales et à l’innovation.