Photo: DGMR-Etat de Vaud

Les 100 kilomètres bandes cyclables tracées l’an dernier par le canton de Vaud pour offrir aux Vaudois une option à la voiture, étaient provisoires.  Une majorité des députés, PS, Verts, Vert’libéraux, Libres et quelques libéraux-radicaux veulent les conserver. Ils ont soutenu la proposition en ce sens de la députée verte Anne-Laure Botteron.  Les Libres s’y sont montrés favorables, par la voix de la députée bellerine Circé Barbezat Fuchs (Ouverture Bex/ACDChablais) tout en insistant sur la nécessité d’instaurer un meilleur dialogue entre l’Etat de Vaud et les communes/associations de communes, et des adapter dans le but d’une meilleure cohabitation entre cyclistes et automobilistes.

Voici l’intervention de la député Circé Barbezat-Fuchs :

le groupe des Libres va soutenir le rapport de majorité, en insistant sur le fait qu’il faut bien réfléchir à cette pérennisation et en développant des mesures d’accompagnement.

Le groupe des Libres est favorable à ce postulat et est tout à fait d’accord pour pérenniser ces pistes cyclables car nous promouvons la mobilité douce et surtout la multimodalité. Grâce à la pandémie, voyons-en un côté positif, le canton a donné un coup d’accélérateur au réseau cyclable cantonal et ceci est une très bonne chose pour la multimodalité voulue et communiquée par le canton.

Mais cette pérennisation de ces pistes cyclables ne doit pas se faire à n’importe quel prix. Il faut que l’on accompagne cette démarche avec des mesures de communication autant pour les automobilistes que pour les cyclistes.

Ces mesures de communication doivent permettre d’éviter des situations d’incivilité entre les différents types d’usagers et  créer des tensions supplémentaires sur les routes. Il faut donc, dans certains cas, peut être mieux réfléchir à la multimodalité, à cette cohabitation automobilistes-cyclistes et réaliser ces pistes cyclables de façon logique, en discutant avec les communes et/ou les associations de communes sans leur imposer un tracé de pistes cyclables mais aussi pour les inciter à développer les pistes cyclables sur leur territoire et ainsi avoir un réseau de pistes  le plus complet possible.

Enfin, à titre personnel, je regrette qu’il ait fallu attendre la pandémie pour qu’il y ait une piste cyclable qui fleurisse sur la route cantonale entre Ollon et Saint-Triphon. En effet, lorsque cette même assemblée a voté le projet d’installation de feux de signalisation à Saint-Triphon, le Conseil d’État, alors, avait décidé que ce n’était pas un bon emplacement pour une piste cyclable et donc ne les avait pas prévues. Il nous avait répondu, il n’y a que deux ans, qu’une piste cyclable allait voir le jour avec Rhône 3 notamment.

Et là, grâce au /à la Covid (je ne sais jamais), une piste cyclable est née sur ce tronçon. Malheureusement celle-ci n’a pas été réfléchie avec le projet : elle crée donc des crispations et provoque des situations dangereuses entre les différents usagers de la route. Bien qu’à l’heure actuelle, elle ne soit pas des mieux adaptées, je suis convaincue qu’elle devrait être pérennisée mais quelque peu différente.

https://www.vd.ch/themes/mobilite/loffre-de-mobilite-a-votre-disposition/velo-et-marche/velos/amenagements-cyclables-provisoires/

https://www.24heures.ch/le-parlement-veut-perenniser-les-bandes-cyclables-post-confinement-723288882139