Les communes vaudoises sont toujours dans une impasse pour ce qui concerne leurs relations avec l’Etat de Vaud. Le gouvernement continue de danser sur le ventre des communes vaudoises. Il propose au Grand Conseil de prolonger d’un an le délai de traitement de l’initiative «SOS Communes» pour pouvoir y opposer un contre-projet. Rappelons que le texte demande que le Canton prenne en charge l’entier de la facture sociale, moyennant une bascule de 15 points d’impôt communaux à l’Etat.
🏰 📣🗣LES LIBRES DÉFENDENT LES COMMUNES – Depuis une dizaine d’années, les Libres travaillent sans relâche à la défense des communes, pilier de notre démocratie, dont les finances sont siphonnées depuis vingt ans par l’Etat de Vaud. Parfois en soutenant des propositions venant d’autres formations politiques. Mais chaque fois, nous nous heurtons à la citadelle gouvernementale qui fait tout ralentir le processus.
🆘😕 TERGIVERSATIONS SANS FIN – Le Conseil d’Etat avait jusqu’au 29 septembre pour transmettre son préavis au Grand Conseil sur l’initiative SOS communes qui avait formellement abouti en juin 2021. De son coté, la Conseillère d’Etat Christèle Luisier est en charge de ce dossier depuis deux ans et demi et n’a cessé de tergiverser et chercher toutes sortes de prétextes pour justifier jusqu’ici l’absence de propositions concrètes.
📅 🤝ENFIN UN CALENDRIER – Une bonne nouvelle toutefois : le gouvernement a enfin fixé un calendrier : les travaux avec les associations faîtières de communes reprendront début octobre et viseront à obtenir un accord de principe d’ici le premier trimestre 2023. Un projet de nouvelle péréquation sera ensuite élaboré et mis en consultation.
🙏🤝,HORIZON 2025 – L’initiative et le contre-projet pourront alors être soumis au Grand Conseil au cours de l’automne 2023. Une éventuelle votation populaire pourrait dès lors se tenir dans la première moitié de l’année suivante. Le calendrier ainsi prévu permettra l’entrée en vigueur des dispositions finalement retenues le 1er janvier 2025.
🎈🧐PLUS D’ESPRIT CRITIQUE – L’ancien président du parti libéral Dominique Kohli déclarait le 24 septembre dans 24 Heures au sujet du bilan de la fusion radical-libérale qui fête ses dix ans : «J’aimerais qu’il y ait plus d’esprit critique, dans le groupe PLR, vis-à-vis d’un État cantonal qui gonfle, d’un gouvernement qui se renforce, alors que le parlement et les communes s’affaiblissent. Prêche-t-il dans le désert ?