Le groupe PDC Vaud Libre au Grand Conseil vaudois n’aura plus accès aux travaux des commissions parlementaires. Le couperet est tombé mardi. Après les démissions successives des deux élus lausannois du PDC, Manuel Donzé et Axel Marion, remplacés par deux viennent-ensuite vert’libéraux, il ne reste plus que quatre députés Vaud Libre. Or la loi précise que pour avoir accès aux commissions, un groupe doit être constitué d’au moins cinq députés.

Lorsqu’il a démissionné, Axel Marion n’était pas vraiment inquiet. Son vient-ensuite, Jean-Christophe Birchler, était un ancien Vert’libéral qui avait démissionné de son parti en 2017 suite à des dissensions. D’une part, il ne manifestait plus l’envie de siéger au Grand Conseil. D’autre part, s’il venait à changer d’avis, il semblait acquis qu’il rejoigne un groupe qui se serait appelé PDC-Vaud Libre & indépendants. Mais comme dans la chanson, il a finalement décidé de retourner… chez les Vert’libéraux.

Trahisons à sens unique

« Si j’avais refusé d’entrer au Grand Conseil, ça aurait été une trahison» déclare-t-il à 24 Heures. Mais comment qualifier le fait de mettre en difficulté un groupe politique dont une des composantes lui a permis d’être élu à Lausanne ? Les trahisons seraient-elles à sens unique entre le PDC et les Vert’libéraux ? C’est la leçon qu’il faudra retenir.

Les députés Vaud Libre feront à l’avenir leurs propositions uniquement en plénum, ce qui n’est pas idéal dans la mesure où cela ne manquera pas de compliquer un peu plus les travaux parlementaires. Ils continueront à s’engager avec ténacité, dans un esprit constructif et d’indépendance d’esprit.

https://www.24heures.ch/les-deputes-de-vaud-libre-marginalises-au-parlement-815298242578