Le développement de mobilité douce fait partie d’un engagement constant de la part des Libres sur le plan cantonal et régional. Le Conseil d’État et les communes n’ont malheureusement pas encore tous pris la mesure de l’importance de cette question. En matière de pistes et bandes cyclables, il aura fallu une pandémie pour faire bouger le gouvernement vaudois. La partie n’est pas encore gagnée puisque les services de l’État rechignent encore, à créer des pistes cyclables prétextant la préservation de terres agricoles.
En matière de transports publics, les Libres ont dû mener plusieurs combats en lien avec d’une part la gare de Bex et d’autre part la desserte de l’Hôpital Riviera-Chablais.
Plus récemment au niveau communal, les Libres de La Tour-de-Peilz ont proposé, dans un dossier très documenté – la création d’une nouvelle ligne de bus entre la gare de Blonay, de La Tour-de-Peilz et de Vevey, avec une cadence à l’heure avec desserte du pôle hospitalier de Mottex, Rive-Neuve et Novalles. Le refus même d’examiner l’objet en commission a été sec et sonnant. La droite boélande estime qu’on dépense bien assez pour les transports publics. La gauche – depuis peu majoritaire en Municipalité – adopte déjà une attitude protectrice à l’égard de ses édiles: «Laissez travailler la Municipalité!». La politique partisane qui prévaut à l’approche des élections explique peut-être cette incongruité. Puisque ça ne passe pas par la porte, il faudra donc revenir par la fenêtre !
Sur le plan cantonal, les députés Libres ont décidé de soutenir la récolte de signatures de l’Initiative cantonale pour des transports publics gratuits. Sans être absolument convaincus à ce stade de la pertinence de la mesure, ils estiment que c’est le seul moyen de contraindre le gouvernement vaudois à faire une étude de faisabilité pour l’ensemble du canton et pour les principales agglomérations. Et le cas échéant, de faire des propositions concrètes visant au moins à en améliorer l’accessibilité financière.