Le parlement vaudois a fait un grand pas en faveur de la transition énergétique demandant au gouvernement de vers 300 millions dans le Fonds de l’énergie. Il a accepté mardi de transmettre au Conseil d’Etat une initiative des Verts en ce sens. Il s’agit notamment de permettre d’accélérer la rénovation des bâtiments communaux ou de soutenir le développement du solaire, de la géothermie et de la biomasse. Le texte a passé de justesse, par 71 voix contre 68. Les vote des députés Libres a donc été déterminant.
Voici l’argumentation qui a été développée par Jérôme Christen, président du groupe des Libres.
La décision de la Suisse de ne pas faire un grand pas vers la transition énergétique du moins sous la forme proposée par les chambres fédérales. C’est une occasion manquée d’être à la pointe dans cette démarche pourtant porteuse d’avenir à tout point de vue.
Nous n’avons pas d’autre choix que nous incliner à l’échelle fédérale, mais cela n’empêche pas le canton de Vaud de ne pas prendre le train en se dotant de moyens permettant d’accélérer le processus d’autant plus que nous en avons les moyens.
La motion Venizelos, inspirée de la motion Courdesse en faveur de l’énergie photovoltaïque permet non seulement de donner un coup de fouet à l’économie locale mais aussi de le faire dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ainsi que de relever le défi de la transition énergétique et nous positionner à l’avant-garde en agissant global dans des secteurs qui ne sont pas encore prises en compte par la conception cantonale de l’énergie.
Si vous ne voulez pas renoncer un consumérisme, ni prendre des mesures pour ralentir le jeu de l’avion démographique, il convient au moins d’agir pour ralentir l’échéance d’une catastrophe climatique. Les Libres se rallient à l’idée qu’il ne faut pas confondre mesure d’urgence et mesure de relance.
La transition énergétique ne doit pas se limiter à un catalogue de bonnes intentions, il faut des moyens pour les concrétiser. Les Libres soutiendront le texte original de notre collègue Vassilis Venizelos.