LES LIBRES, PAPAS DU DROIT DE PRÉEMPTION – Dans la dernière édition de « Droit au logement », l’ASLOCA consacre un papier à la politique foncière et au droit de préemption. Elle laisse entendre que ce dernier est le bébé de l’Initiative de l’ASLOCA « Stop à la pénurie de logements » ayant abouti en 2011. S’il est vrai que ce texte a permis de compléter la loi sur le logement en faveur des locataires, l’institution du droit de préemption trouve sa source dans le dépôt d’un postulat déposé en 2012 par l’ancien député Jérôme Christen au nom des Libres pour faciliter la politique foncière des collectivités publiques. Il s’agit d’un droit de se substituer à l’acquéreur d’un bien-fonds aux mêmes conditions.
LAUSANNE ET VEVEY A LA POINTE – Deux communes en font désormais usage à chaque fois qu’une occasion intéressante se présente d’acquérir un bien pour pouvoir créer ou maintenir des logements d’utilité publique. Il s’agit des communes de Lausanne et Vevey qui sont par ailleurs dotées d’un fonds de respectivement 80 et 50 millions qui permet à la Municipalité d’acquérir une propriété dans un délai rapide moyennant le feu vert d’une commission sans passer par la procédure trop longue du Conseil communal. Ce fonds existe d’ailleurs à Vevey depuis un plus de 50 ans. Il avait été institué à la demande du conseiller communal PS Victor Raeber.