Les Romanellois et Romanelloises ont refusé d’acquérir des terrains au prix exorbitant de 5,4 millions à la Fondation Renée Delafontaine. Le résultat est sans appel : presque 70% de non contre 30% de oui. Le prix négocié par la Municipalité représentait 4 fois le prix que que la Fondation les avait payés il y 8 ans. Romanel Libre soutenait le référendum par la voix de l’ex-syndic Edgar Schiesser.

Les Romanellois et Romanelloises ont refusé d’acquérir des terrains au prix exorbitant de 5,24millions à la Fondation André Delafontaine. Le résultat est sans appel : presque 70% de non contre 30% de oui.
Les référendaires n’étaient pas opposés à la réalisation d’un collège et d’une salle de gymnastique sur les hauts de la localité, mais ils jugaient le montant à engager totalement surfait et préconisaient d’autres solutions.

 

Pour mémoire, en 1975, la commune de Romanel-sur-Lausanne a classé des terrains en zone d’utilité publique principalement pour permettre d’aménager des établissements scolaires nécessaires au développement de la commune. Elle a renoncé à les acquérir partant du principe que l’affectation publique était à terme acquise.

Fin 2013, la Fondation Renée Delafontaine a acquis ces parcelles au en toute discrétion au nez et à la barbe de la commune pour 125 francs le m2 dans le but d’y construire un établissement permettant d’accueillir les élèves en situation de polyhandicap. Nul doute q

Ce projet n’étant aujourd’hui plus d’actualité. La Fondation Renée Delafontaine comptait revendre à la commune de Romanel ces trois parcelles au prix de 558 francs le m2. Or, la Commission cantonale immobilière chargée de la fixation des prix pour des terrains appartenant à l’Etat de Vaud applique pour la zone d’utilité publique des prix variant entre 50 à 150 frs le m2.

Le député Jérôme Christen avait demandé en avril dernier comment le Conseil d’Etat pouvait-il cautionner le fait qu’une Fondation largement subventionnée par de l’argent public (environ 15 millions annuels) fasse une opération spéculative sur le dos d’une commune et s’il considérait que cette fondation qu’il subventionne avait une attitude acceptable sur le plan éthique et moral. Réponse de Mme Amarelle en pleine campagne électorale, « je ne suis pas habilitée à vous donner des appréciations éthiques et morales en ce moment.»

Les habitantes et habitants de Romanel-sur-Lausanne ont refusé d’être les dindons de la farce et la Municipalité devra revenir avec un prix du terrain renégocié ou d’autres solutions existantes dans le quartier des Esserpys ou au Prazqueron.

Les arguments des référendaires, pour rappel

Votation du 25 septembre à Romanel-sur-Lausanne: les arguments du comité référendaire